Moto électrique Tromox Ukko : la mini-streetfighter qui bouscule le segment des 125 cm³ !

H2 – Pourquoi la Tromox Ukko fait autant parler d’elle ?

Soyons clairs : on a beau voir fleurir des deux-roues branchés tous les mois, la Tromox Ukko sort du lot. Gabarit compact, gueule de petit roadster futuriste et performances plus que correctes pour le permis A1 ou la passerelle B-196 : voilà un cocktail qui secoue les habitudes des citadins pressés. À moins de 6 000 €, la marque chinoise promet un véhicule fun, connecté et (presque) sans entretien — plutôt séduisant quand l’essence flirte avec 2 € le litre. (Tromox US)

Pièces 2 Trott’ vous propose d’explorer les contours de cette superbe moto électrique !

H2 – Fiche technique détaillée

H3 – Motorisation : 8 kW à l’attaque, 4 kW au quotidien

Sous le cadre aluminium se cache un moteur central délivrant 4 kW en continu et 8 kW en crête. Le couple annoncé atteint 180 à 203 Nm selon les fiches techniques européennes : de quoi arracher un 0-50 km/h en trois petites secondes et filer jusqu’à 93-100 km/h, suffisant pour le périph’ et les départementales limitées à 90. 

H3 – Batterie & autonomie : entre 100 et 180 km

Le pack lithium 72 V – 45/55 Ah (soit 3,2 à 4 kWh) est amovible ; il pèse 20 kg et se glisse dans un sac à dos solide si besoin. En mode Éco, la marque revendique 160-180 km ; en usage réel mixte (un peu d’urbain, un poil de voie rapide) tablez plutôt sur 100-110 km avant de chercher une prise. 

H3 – Recharge : café, charge et c’est reparti

Branché sur une prise standard 220 V 10 A, comptez 4-5 heures pour le plein. Mais la bonne surprise vient de la charge rapide : sur borne adaptée, la batterie grimpe à 80 % en 45 minutes, le temps d’un vrai déjeuner. Pour un daily commuter, c’est un gain de flexibilité non négligeable. 

H3 – Châssis, dimensions et poids

Châssis et bras oscillant en aluminium, roues de 14 pouces, poids plume de 110 kg tout mouillé : sur le papier, la Tromox Ukko est plus légère qu’un PCX125 et presque deux fois plus nerveuse au feu vert. La selle perchée à 770 mm reste accessible aux pilotes d’1,60 m comme d’1,85 m, et la charge max de 170 kg autorise un passager léger ou un gros sac de courses. 

H2 – À l’usage : ce que ça change vraiment

H3 – Un couple qui catapulte

Dès la moindre rotation de la poignée, la Tromox Ukko bondit comme un chat : c’est l’avantage d’un moteur central couplé à une courroie Gates, silencieuse et sans graissage salissant. En ville, on se faufile, on double en un clin d’œil, et on laisse les klaxons derrière soi.

H3 – Maniabilité de vélo

Avec son empattement court et son poids plume, l’engin tourne dans un mouchoir de poche. Franchement, faire demi-tour dans une ruelle devient presque un jeu. Le guidon large offre un bon bras de levier et la garde au sol autorise quelques prises d’angle sans faire hurler les repose-pieds.

H3 – Confort correct, équipement sérieux

Fourche hydraulique, amortisseur arrière progressif, freinage CBS à disques avant/arrière : la Tromox Ukko encaisse pavés et ralentisseurs sans trop secouer. Côté techno, on retrouve un écran TFT 5,5″ couleur, le démarrage keyless NFC, la télémétrie 4 G et une appli mobile pour géolocaliser la moto, programmer la charge ou bloquer le démarrage à distance. 

H3 – Entretien : la belle vie

Pas d’huile, pas de filtre à air, une courroie qui dure 20 000 km sans toucher à la graisse : autant dire que la Tromox Ukko demande surtout de vérifier la pression des pneus et le niveau de liquide de frein. Pour les allergiques aux mains noires, c’est la tranquillité assurée.

H2 – Avantages clés de la Tromox Ukko

Point fort	Pourquoi c’est cool ?
Rapport poids/puissance	110 kg pour 8 kW : nervosité maximale
Batterie amovible	Recharge au salon ou au bureau, pas besoin de wallbox
Fast-charge 80 % / 45 min	Parfait pour un café-croissant rapide
Connectivité 4 G + OTA	Mises à jour à distance, suivi GPS en cas de pépin
Look primé IF Design	Ça change des scooters sans âme
Entretien minimal	Pas de chaîne, pas d’huile, courroie silencieuse
Prix contenu	~5 700 € en France, bonus déduit, soit le tarif d’un NMax neuf

H2 – Quelques limites à garder en tête

1. Autonomie sur voie rapide : à fond à 95-100 km/h, la batterie fond comme neige au soleil. Prévoyez un plein tous les 60 km si votre trajet est majoritairement autoroute.

2. Pas de place sous la selle : la batterie prend tout. Un petit top-case ou un sac à dos s’impose pour transporter antivol ou lunch-box.

3. Réseau de distribution encore court : en 2025, la marque se déploie en Europe mais reste dépendante d’importateurs ; vérifiez la disponibilité pièces/SAV avant de signer. 

H2 – Pour qui la Tromox Ukko est-elle taillée ?

• Navetteurs péri-urbains qui veulent un engin compact et capable de cruiser à 90 km/h.

• Jeunes permis A1 / détenteurs B-196 en quête d’une moto lookée sans se ruiner.

• Coursiers “dernier kilomètre” : batterie amovible, charge rapide, appli de suivi = rentabilité.

• Fans de custom : vinyls fluo, porte-paquets, pneus semi-slick, tout se swap en deux clés !

Bref, si vous cherchez une monture légère pour tracer en ville, vous garer dans un coin de salon et échapper à la pompe à essence, la Tromox Ukko coche beaucoup (vraiment beaucoup) de cases.

H2 – Verdict : on craque ou pas ?

Après une semaine de roulage mixte, on retient surtout trois choses :

• le punch grisant du moteur,

• la praticité de la batterie qu’on charge chez soi,

• le look qui fait tourner les têtes à chaque feu rouge.

Oui, il faut composer avec une autonomie qui fond à haute vitesse et un réseau encore balbutiant. Mais si votre terrain de jeu se situe entre centre-ville et zone péri-urbaine, la Tromox Ukko délivre exactement ce qu’on attend d’une électrique moderne : silence, accélérations instantanées et budget entretien proche de zéro.

En conclusion, la Tromox Ukko n’est pas qu’un gadget design : c’est une vraie moto du quotidien, capable de remplacer avantageusement un 125 cm³ thermique tout en vous épargnant la corvée carburant. Franchement, difficile de revenir à l’essence après avoir goûté à ce petit bolide électrisant !